Taekwondo : le combat pour la liberté de Marzieh

Marzieh Hamidi, afghane, rêve de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024. Elle est une experte de Taekwondo et a trouvé refuge en France.

"Le taekwondo est mon combat, ma façon de montrer au monde que si les talibans m'interdisent tout en Afghanistan, ici, ils n'arriveront pas à m'arrêter", confie Marzieh Hamidi, athlète de taekwondo. "La plupart du temps, je n'ai pas envie de m'entraîner parce que je n'ai pas le moral à cause de ce qui se passe et du traumatisme qui est en moi. Mais quand je viens à l'entraînement, je me dis : 'Ok Marzieh, tu dois travailler, être la meilleure pour gagner le combat'. Parce que je ne peux pas me battre directement contre les talibans comme les gens en Afghanistan. Mais avec mon sport et mon travail, gagner un grand championnat serait ma victoire contre les talibans", précise-t-elle.

"Elle a du mal avec l'échec, avec le fait de ne pas réussir"
"Marzieh, par rapport aux autres athlètes, elle n'est pas sur les mêmes problématiques. Elle a cette petite touche en plus, par ce qu'elle a vécu, elle a du mal avec l'échec, avec le fait de ne pas réussir", indique Hans Zohin, entraîneur. "Participer aux Jeux olympiques de Paris, sous la bannière olympique, c'est pour moi le symbole de lutte contre les sociétés qui rejettent les femmes", précise la jeune femme.